dimanche 11 septembre 2016

Affaire Girollet : Un quinquagénaire jugé dès mardi à Mâcon pour la mort d'une étudiante en médecine en 2005

Un homme de 54 ans doit comparaître devant les assises de Saône-et-Loire à partir de ce mardi 13 septembre pour la séquestration suivie de la mort d'une étudiante lyonnaise, Anne-Sophie Girollet. Les faits se sont déroulés en 2005 à Mâcon. Le procès doit durer jusqu'au 28 septembre
L'enquête relancée en 2012 grâce à l'ADNEtudiante en troisième année de médecine à Lyon, Anne-Sophie Girollet avait disparu le 19 mars 2005 après un gala de danse, à Mâcon. Le corps de la jeune fille, morte par suffocation, avait été retrouvé le 2 avril 2005, flottant dans la Saône, près d'un pont de Mâcon. Sa voiture avait également été retrouvée dans la Saône, non loin de là.
Après avoir privilégié la piste sentimentale, les enquêteurs avaient travaillé sur celle d'un rôdeur ou d'une rencontre fortuite. Sept ans après les faits, en 2012, de nouvelles expertises ADN avaient permis de déterminer que les traces génétiques retrouvées dans la voiture de la jeune fille appartenaient à Jacky Martin, inscrit au FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques) pour divers vols, recels de voiture et violences. Il a été interpellé en juin 2012.

Un quinquagénaire devant la justice

Originaire de Saône-et-Loire, Jacky Martin, intérimaire au parcours instable, père d'un enfant, a nié les faits lors de son interpellation et tout au long de l'instruction. Selon l'accusation, l'homme a donné de "multiples versions" pour expliquer la présence de son ADN dans la voiture de la victime. Accusé de "séquestration suivie de la mort de la victime", Jacky Martin encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Un vif débat juridique avait eu lieu devant la chambre de l'instruction pour trouver "la qualification la plus adaptée dans cette affaire dont on ne connaît pas les circonstances exactes", a rappelé la procureure de Mâcon, Karine Malara, qui officiera comme avocat général lors de ce procès.
"Ce qu'on sait, c'est qu'Anne-Sophie a été retenue contre son gré pendant une heure et qu'elle a été retrouvée sans vie; la séquestration suivie de mort étant, de plus, punie de la peine la plus lourde", a-t-elle ajouté. La procureure de Mâcon a également précisé que le corps de la jeune fille présentait des "signes de violences sexuelles mais qu'il n'y avait pas de certitude sur le viol", ce qui n'a donc pas été retenu dans le dossier.

Le procès est prévu jusqu'au 28 septembre.


http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/rhone/lyon

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