lundi 23 avril 2018

Lucie Roux a-t-elle croisé la route de Nordahl Lelandais?


Pour l’instant, ce n’est qu’un simple témoignage qui demande encore à être corroboré. Mais il fait redouter le pire aux proches de Lucie Roux, mystérieusement disparue en Savoie, le 16 septembre 2012, à l’âge de 43 ans. Selon ce témoignage, Lucie Roux aurait déjeuné, peu avant sa disparition, à plusieurs reprises avec Nordahl Lelandais, alors qu’ils séjournaient dans le même hôpital psychiatrique à Bassens, sur les hauteurs de Chambéry (Savoie).

Mis en examen et placé en détention provisoire pour les meurtres de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais était, à l’époque, soigné pour des problèmes de dépression et d’alcoolisme dans cet établissement. Atteinte de phobie sociale, Lucie Roux, elle, séjournait, en colocation, dans un petit appartement attenant à l’hôpital, le temps d’être soignée.

Elle a acheté des planches de bois et s’est rendue en forêt


« La semaine dernière, une dame m’a contacté pour m’expliquer qu’une de ses amies avait déjeuné à plusieurs reprises, à cette période, avec Lucie Roux et Nordahl Lelandais au réfectoire de l’hôpital, indique à 20 Minutes Christian Saint-André, l’avocat des proches de la disparue. J’ai immédiatement saisi le procureur de la République de Chambéry afin que des vérifications soient effectuées sur ces éléments troublants. »

Le 16 septembre 2012, Lucie Roux avait refusé d’indiquer, à ses trois colocataires, l’endroit où elle voulait se rendre. Équipée d’un petit sac à dos, elle était partie sans son téléphone portable ni sa carte bancaire. L’enquête a montré qu’elle s’était alors rendue dans un magasin de bricolage pour acheter en liquide des planches de bois en contreplaqué, des clous et des vis avant de se faire conduire, en taxi, dans une forêt sur les hauteurs de Chambéry, où elle a disparu.

« On sait aujourd’hui que Nordahl Lelandais aimait se rendre dans les bois et construire des cabanes, explique à 20 Minutes Bernard Valézy, responsable à Lyon (Rhône) de l’association Assistance et recherche des personnes disparues (ARPD). Si ce témoignage est avéré, ce serait un élément très important mais il demande encore à être vérifié. »

La mère de Lucie Roux « torturée » par ces révélations


Christian Saint-André ne demande rien d’autre. Dans son courrier au procureur de la République de Chambéry, l’avocat a expliqué que la dame qui l’avait contacté était prête à témoigner devant les magistrats. « J’aimerais aussi que les gendarmes fassent des recherches sur le téléphone de Nordahl Lelandais à l’époque et que les trois colocataires de Lucie Roux soient interrogés, ce qui n’a jamais été fait. Et surtout que l’on vérifie les entrées et sorties au sein de l’hôpital. »

En attendant, il soutient comme il peut Olga, la maman de la jeune femme disparue, « torturée » par ces dernières révélations. « Elle est dans un sentiment très partagé, confie-t-il. D’un côté, elle se réjouit que l’enquête sur la disparition de sa fille se poursuive, près de six ans après. D’un autre, elle craint que Nordahl Lelandais soit derrière tout ça… »

Contacté par 20 Minutes ce lundi, le parquet de Chambéry a indiqué qu’il ne ferait « aucun commentaire » sur cette affaire. Après les aveux de Nordahl Lelandais sur la mort de la petite Maëlys puis sur celle du caporal Arthur Noyer,les gendarmes ont mis sur pieds une cellule spéciale baptisée Ariane chargée de vérifier s’il ne pouvait pas être impliqué dans d’autres disparitions inexpliquées ces dernières années. Ils travaillent actuellement sur une vingtaine de dossiers.
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vendredi 20 avril 2018

Bébé mort d'une gastro: une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte sur les causes de la mort en Seine-et-Marne d'un bébé de six mois qui souffrait d'une gastro-entérite, les parents mettant en cause la lenteur des secours, a appris aujourd'hui l'AFP de sources concordantes. Une information judiciaire a été ouverte pour "recherches des causes de la mort", a indiqué le parquet de Meaux à l'AFP.
L'état de la petite fille, qui souffrait d'une gastro-entérite depuis plusieurs jours, s'était brusquement dégradé au petit matin du 14 avril. Appelé vers 06H30, le Samu a "débarqué une heure plus tard" au domicile familial situé à Montevrain, a affirmé à l'AFP l'avocate de la famille, Estelle Nataf.
Entre-temps, le père, qui était sur son lieu de travail dans une autre ville, est arrivé avant l'ambulance et a amené lui-même le bébé aux urgences, où son décès a été constaté, a ajouté l'avocate.
Le couple, dont le nourrisson était le sixème enfant, a porté plainte contre X. L'autopsie réalisée mardi n'a pas permis d'éclaircir ce qui a pu provoquer la mort de la fillette, a indiqué le parquet. Des analyses complémentaires ont été ordonnées.
  1. Flash Actu http://www.lefigaro.fr/flash-actu/

"Dévoré de l’intérieur" selon ses avocats, Jonathann Daval dans l'impossibilité d'être réentendu

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L’information judiciaire ouverte contre Jonathann Daval, mis en examen pour le meurtre de son épouse Alexia, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, à Gray (Haute-Saône), reste suspendue à son état de santé. Loin de s’améliorer, celui-ci reste « préoccupant », selon ses avocats et plusieurs sources proches du dossier, bloquant toute possibilité d’une nouvelle audition par le juge bisontin chargé d’instruire le dossier. Jonathann Daval se trouve toujours au Service médico-psychiatrique régional (SMPR) ; cette unité de soin en santé mentale, rattachée à l’un de pôles du centre hospitalier psychiatrique « La Chartreuse », est aménagée dans une aile de la maison d’arrêt de Dijon où Jonathann Daval est incarcéré depuis le 30 janvier dernier, sous le régime de la détention provisoire.

Surveillance médicale renforcée

L’état de Jonathann Daval lui impose une surveillance médicale renforcée et des soins permanents. Tout interrogatoire reste, pour l’heure, exclu par ses médecins. Ses avocats, qui se relaient pour lui rendre visite, ont constaté « un léger mieux sur le plan physique », depuis que sa mère a obtenu un permis lui permettant de le rencontrer. « Il est un peu moins squelettique qu’il y a quelques semaines mais sur le plan psychique, il nous inquiète beaucoup », reconnaît Me Randall Schwerdorffer, qui décrit « un état mental et somatique très inquiétant, malgré une prise en charge de grande qualité ». « Parmi les justiciables, il y a ceux qui ont une conscience et ceux qui n’en ont pas. Jonathann Daval appartient incontestablement à la première catégorie ; les faits qui lui sont reprochés le dévorent de l’intérieur et c’est pour lui quelque chose d’extrêmement violent », constate Me Schwerdorffer, interrogé ce jeudi par l'Est Républicain. Et l’avocat d’ajouter : « Il ne revendique rien, il ne demande pas à être plaint. Simplement, il est en très grande souffrance et ça se voit ».

La partie civile également inquiète

Le juge d’instruction est régulièrement informé de son état de santé, lequel suscite aussi l’inquiétude de la partie civile. « Nous souhaitons que M. Daval puisse retrouver rapidement quelques forces et être entendu car pour l’heure, ses déclarations restent extrêmement vagues et imprécises. Nous avons besoin de lui pour progresser sur le chemin de la vérité », confie Me Jean-Marc Florand, avocat des parents et de la sœur d’Alexia. 
Depuis sa mise en examen, Jonathann Daval n’a été interrogé qu’une seule fois par le magistrat instructeur, le 9 mars dernier au palais de justice de Besançon. Au cours de cette audition, qui a duré une heure et demi environ, le meurtrier présumé s’en est tenu aux explications données durant sa garde à vue : s’il a bien porté des coups sur sa conjointe, il n’avait pas l’intention de la tuer. Daval nie également avoir brûlé le corps de la jeune femme ; celui-ci avait été retrouvé découvert en partie calciné, dissimulé grossièrement sous des branchages, le 30 octobre 2017 soit deux jours après sa disparition, dans une forêt de Gray-la-Ville.
"Dévoré de l’intérieur" selon ses avocats, Jonathann Daval dans l'impossibilité d'être réentenduhttps://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2018/04/19/devore-de-l-interieur-selon-ses-avocats-jonathann-daval-dans-l-impossibilite-d-etre-retentendu




jeudi 19 avril 2018

Un bébé meurt d'une gastro, les parents portent plainte

En Seine-et-Marne, vendredi, une petite fille de six mois est morte à cause d'une gastro-entérite, rapporte France Bleu Paris aujourd'hui. Ses parents ont décidé de porter plainte contre X et ont réclamé une autopsie du bébé. Ils dénoncent des dysfonctionnements dans la prise en charge de leur enfant
Début avril déjà, plusieurs enfants de la crèche où se trouvait le bébé étaient atteints de gastro, dont son frère de deux ans et la petite fille. Les assistantes maternelles n'ont pas prévenu de cette épidémie, selon le père, et n'en parlent qu'au moment où la fillette présente les premiers symptômes. 
Le père conduit alors sa fille au service pédiatrique de l'hôpital le plus proche mais le service est surchargé. Il décide d'aller consulter un médecin le soir. Selon le père, le praticien examine l'enfant et lui prescrit des médicaments d'usage, sans peser la petite fille alors même que le père lui avait fait remarquer une perte de poids importante. Selon lui, l'examen clinique est insuffisant. Le lendemain, l'état de santé de l'enfant se dégrade. La mère décide alors d'appeler le Samu. On lui promet alors l'arrivée rapide d'une ambulance, qui n'arrive finalement pas.
Le père quitte donc son poste, arrive chez lui et emmène l'enfant aux urgences. "J'ai dû mettre deux minutes pour arriver, l'hôpital est tout proche, j'ai roulé comme un fou, mais quand je suis arrivé, la petite était partie, il était trop tard, déplore-t-il. Je ne comprends pas pourquoi l'ambulance est arrivée si tard. Ils sont arrivés au bout de plus d'une heure. Je veux savoir ce qui s'est passé, ce n'est pas normal que ma fille n'ait pas été prise en charge. Elle est morte !". Le Parquet de Meaux a ouvert une enquête.

lundi 16 avril 2018

Ce soir sur NRJ12 "Crimes" Jonathann Daval



Le 28 octobre 2017, à Gray, Jonathann Daval signale à la police la disparition de sa femme, Alexia. Toute la ville part à sa recherche. Quelques jours plus tard, on retrouve son corps calciné. Le mari, dévasté, semble au-dessus de tout soupçon. Pourtant, après deux mois d'enquête, la police finit par arrêter Jonathann Daval, grâce à preuves accablantes. Il finit par avouer le meurtre de sa femme. Ce n'est pas la première fois que des meurtriers, dotés d'un sang-froid remarquable, parviennent à duper police et médias.

vendredi 13 avril 2018

Affaire Kulik : l'enquête ne sera pas réouverte

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L'affaire était suspendue à une lettre anonyme versée au dossier le 6 mars dernier. Les magistrats devaient décider s'ils relançaient l'instruction judiciaire ou s'ils renvoyaient simplement Willy Bardon, seul suspect vivant dans l'affaire, devant la cour d'assises de la Somme.
Willy Bardon, seul suspect vivant dans l'affaire d'Élodie Kulik, sera renvoyé devant la cour d’assises de la Somme. La décision a été prise ce vendredi matin par les magistrats de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens. Une décision en suspens depuis le 6 mars dernier, lorsqu'une nouvelle pièce a été versée au dossier Kulik, à savoir une lettre anonyme désignant une personne qui aurait des renseignements sur Willy Bardon et son entourage. 

Avec cette lettre, les juges ont découvert que la gérante d’un bar du secteur avait l’habitude de croiser dans son établissement Willy Bardon en compagnie de deux hommes. Ils devaient donc décider s'ils allaient auditionner ce témoin ou non.
Le parquet d'Amiens a décidé de clore l'instruction en février 2016 après 14 ans d'enquête et pour laquelle il n'y a toujours pas eu de procès.

Elodie Kulik, 24 ans, directrice d'une agence bancaire à Péronne, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ à quelques kilomètres, à Tertry.

Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les pompiers qui avaient distingué, derrière la voix de la victime, au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.
10 ans plus tard, l'enquête avait connu un tournant avec l'identification par recoupement d'ADN d'un suspect, Grégory Wiart, mort dans un accident de voiture quelques mois après le meurtre. Willy Bardon était l'un de ses amis. 

L'enregistrement de l'appel d'Elodie Kulik aux pompiers juste avant sa mort, est, selon la défense de Willy Bardon, le seul élément à charge de l'accusation.

La voix de Willy Bardon avait été reconnue par l'ancienne compagne de Grégory Wiart et par cinq des six hommes placés en garde à vue en même temps que lui en janvier 2013, ainsi que dans une première expertise. Le mis en examen avait lui-même dit aux enquêteurs que la voix sur la bande sonore ressemblait à la sienne, avant de se rétracter, en niant toute implication dans l'affaire. 
Hauts-de-Francehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/

Disparition d'Eric Foray: un lien établi par les enquêteurs avec Nordahl Lelandais