Ces agents sont soupçonnés d'avoir pris possession de marchandises et d'argent à des dealers depuis au moins deux ans, en échange de l'abandon des poursuites à leur encontre, mais aussi de s'être servis dans des scellés judiciaires. La drogue était revendue par des fournisseurs protégés par ces mêmes policiers.
Selon Le Point.fr, les policiers n'auraient pas hésité à menacer leur supérieure hiérarchique. C'est ainsi, selon nos informations, que la commissaire de Stains aurait notamment retrouvé son véhicule personnel dégradé à Paris après avoir menacé de muter certains d'entre eux. Cette dernière aurait déposé plainte auprès du parquet de Bobigny et une enquête distincte a été ouverte pour ces faits. La commissaire a été depuis mutée à sa demande.
Selon nos informations, les policiers sont soupçonnés de neuf chefs d'inculpation dont notamment "intrusion frauduleuse dans le fichier de police Keops, faux en écriture publique, vols aggravés, violences aggravées, modification de scène de crime ou encore violation de domicile par personne dépositaire de l'autorité publique. Leurs gardes à vue peuvent durer quatre jours.
En octobre 2014, déjà, deux policiers de la BAC départementale de Seine-Saint-Denis avaient été mis en examen et écroués pour leur participation supposée à un trafic de voitures volées.
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