vendredi 19 avril 2013

Prothèses mammaires PIP : Mas dit qu'il n'a "pas fait prendre de risques"

Lors de son procès vendredi à Marseille, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP Jean-Claude Mas a déclaré n'avoir "pas fait prendre de risques" avec les implants qu'il fabriquait.
Le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP Jean-Claude Mas, entendu vendredi par le tribunal correctionnel de Marseille, a déclaré qu'il n'avait "pas fait prendre de risques" avec les implants qu'il fabriquait.

"Au niveau du risque, je prétends que je n'ai pas fait prendre de risques" dans les années 90 et dans les années 2000, a-t-il déclaré. "Le gel PIP n'était pas homologué mais il était homologable", a-t-il ajouté. "Le gel était aussi biocompatible que celui de Nusil" (le gel conforme, ndlr). L'homme s'est dit aussi victime "de la délation". "Je n'ai aucune haine", a-t-il ajouté.

"Qu'il (Mas, ndlr) reconnaisse que ce gel est frelaté et nocif pour la santé", souhaitait, avant la reprise de l'audience une des quelque 5.000 plaignantes, Marie-Thérèse Louvet. Cette sexagénaire venue de Reims pour trois jours s'est fait retirer ses prothèses, posées après un cancer du sein, quand le scandale a éclaté, en mars 2010. Quand le chirurgien les a explantées, "elles suintaient !", raconte-t-elle.
 

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